pbi

La PBI (Petite Bibliothèque Infernale) est le lieu des mémoires: ateliers expérimentaux, textes, échanges, trocs, etc. Ces mémoires sont des objets édités, des éditions, des indéfinis ; ce sont aussi des collections, des traces d’ateliers. Entre objets imprimés, objets en ligne, objets fabriqués, la PBI liste et organise, expose, troque, rejoue avec l’histoire du livre, de l’édition, du cinéma, les chemins balisés et les autres buissonniers, célébrant l’art de la sprezattura, de l’ironie, du prêt-à-porter, du pop, de l’échange, du minimal maximal et de la complexe simplicité. La PBI hérite du Bureau du doute et du Supercontinuum, deux ateliers menés depuis l’Esba Toulouse (aujourd’hui Isda Toulouse) entre 2009 et 2012 par Catherine Guiral avec Jérôme Dupeyrat et Brice Domingues. La PBI hérite également des ateliers menés par Brice Domingues à l’ECV Aix-en-Provence (2009-2012), à l’Énsad Nancy (2014-2018) et à l’Ésad de Reims (2018-). PBI est une plateforme créée par Brice Domingues, Jérôme Dupeyrat et Catherine Guiral.

The PBI (Petite Bibliothèque Infernale) is a place for memories: experimental workshops, texts, exchanges, swaps, etc. These memories are published objects, undefined; they are also collections, workshop traces. Between printed objects, online objects, crafted objects, PBI lists and organizes, shows, swaps, replays the history of books, of publishing, of film-making, marked paths as well as wild paths, celebrating the art of sprezattura, irony, ready-to-wear, pop, exchange, maximal minimal and complex simplicity…

Collections

Lucinda River

À compléter

Memento Mori

est une collection née après des ateliers menés par Brice Domingues à l’ECV Aix-en-Provence (2009-2012), à l’Énsad Nancy (2014-2018) et à l’Ésad de Reims (2018-). PBI est une plateforme créée par Brice Domingues, Jérôme Dupeyrat et Catherine Guiral.

is a collection born from a series of workshop lead by Brice Domingues at ECV Aix-en-Provence (2009-2012), at Énsad Nancy (2014-2018) and at Ésad Reims (2018-). PBI is a platform created by Brice Domingues, Jérôme Dupeyrat and Catherine Guiral.

The Prisoner

est une collection née apèrs des ateliers menés par Brice Domingues à l’ECV Aix-en-Provence (2009-2012), à l’Énsad Nancy (2014-2018) et à l’Ésad de Reims (2018-). PBI est une plateforme créée par Brice Domingues, Jérôme Dupeyrat et Catherine Guiral.

Vertigo/Obsession

Cette collection a pour sujet d’étude le film Obsession réalisé par Brian De Palma en 1976, adaptation du film Vertigo réalisé par Alfred Hitchcock en 1958. Dans ce travail de « reprise », chaque participant s’est intéressé aux mécaniques narratives et formelles mises en place par Brian De Palma en regard du film d’Alfred Hitchcock.
  Le travail a été entrepris en questionnant la notion de « dispositif narratif » présent dans le cinéma Hitchcockien et défini par l’historien Alain Boillat comme « […] une modalité spécifique de gestion de la transmission de l’information, l’assignation d’une “place” donnée au spectateur au sein de l’univers filmique qui passe notamment par la construction d’un système qui relie regards et actants du récit01  ». Puis en appréhendant sa reprise dans le film de Brian De Palma en regard des propos de la théoricienne Nicole Brenez : « Pour De Palma, il suffit de prendre une image et d’en développer le manque. [Jean-Luc] Godard n’aura jamais assez de plans, comme en témoignent les Histoire(s) du cinéma, pour De Palma il y a toujours trop d’images, on n’en finira jamais de les creuser, c’est-à-dire de vérifier au moins trois choses : déceler ce que, en tant que champ, elles recèlent du contrechamp ; déployer ce que, en tant que plan, elles voilent ; démontrer ce que, en tant que visées, elles manquent02 . »
  Ainsi chaque autrixes a pu trouver l’indice, l’image amorce, propice à une série d’interprétations donnant une nouvelle lecture03  proche ou éloignée d’Obsession, révélant pour certains « l’angle mort » existant entre les deux films.
  Une fois mises en forme, ces propositions ont dû s’accommoder d’un dispositif de médiation : le film. Que ce soit un livre, une sculpture, un texte… chaque pièce a dû exploiter la relation objet/spectateur, quitte à ce que le dispositif ajoute un niveau supplémentaire de narration. Une mise en abyme permettant au spectateur d’être au centre de la fiction. Seul l’écran, reflet de l’œuvre dématérialisée devenait le support de l’exposition — le « film comme exposition ».

Autrixes